11. Le christianisme est-il un monothéisme ?

Pour les deux monothéismes contemporains les plus radicaux, le christianisme avec son modalisme où un Dieu unique se manifeste sous les trois modes du Père, du Fils et du Esprit , est à peine un monothéisme. L'islam accuse explicitement les chrétiens d'associationisme.

Malgré les réticences de la plupart des institutions chrétiennes, en premier lieu de l'Eglise catholique, l'observateur objectif – agnostique, athée surtout s'il est chinois par exemple, ou indien - sera par contre frappé par les affinités existant entre le christianisme et le bouddhisme, surtout mahayana1. Si le bouddhisme est agnostique – plutôt qu'athée – et le christianisme théiste voire même monothéiste les deux systèmes ont comme valeur principale la sympathie envers tous les humains – charitas, karuna (même racine) pour les bouddhistes. Dans le bouddhisme mahayana qui apparaît à peu près au même moment que le christianisme, cette valeur fondamentale, sympathie, empathie, compassion, devient une substance ou entité éternelle, la bouddhéité (buddhatâ) dont le Bouddha historique n'est qu'une incarnation, succédant à plusieurs autres (vingt et une) et précédant Maitreya le Bouddha à venir (ajita).

Les autorités ecclésiastiques chrétiennes, se fondant sur les racines historiques communes des "trois religions du Livre" favorisent encore avec les institutions représentant les religions abrahamiques un dialogue qui ressemble souvent à un "dialogue de sourds" parce qu'encore encombré d'un passé de conflits sanglants, de reproches, de prétentions masquées à l'antériorité ou à la supériorité, et de luttes de pouvoir ou d'influence. Au niveau de la base cependant les croyants des différentes confessions chrétiennes semblent s'associer plus facilement avec les fidèles des différentes écoles du bouddhisme. Depuis plusieurs décennies ils se fréquentent dans le cadre de "groupes de méditation", ou de projets humanitaires communs, voire se marrient – tout en gardant leurs identités respectives. Les bouddhistes occidentaux organisent souvent leurs réunions dans le cadre de couvents ou monastères chrétiens, de plus en plus dépeuplés, en Europe occidentale, et beaucoup de chrétiens laïcs, moines ou clercs s'initient à une forme ou l'autre de méditation bouddhiste, cependant que les "bouddhistes engagés" (engaged Buddhists) tendent à donner à la compassion bouddhiste une tournure moins théorique, contemplative et passive en s'impliquant ou finançant l'enseignement, l'assistance sanitaire et l'action humanitaire.

De nombreux juifs contemporains sont d'ailleurs également séduits tant par la doctrine du Bouddha que par les techniques qu'elles impliquent, (les Jew Bu aux USA). Et plusieurs moines bouddhistes occidentaux fameux viennent du judaïsme dont le fameux moine philologue américain Bhikkhu Bodhi.

Si les premiers contacts de l'Europe antique, "païenne", polythéiste, avec l'Inde et le bouddhisme remontent sans doute aux premiers siècles qui suivirent la mort du Bouddha – en témoigne la conversion au bouddhisme des Grecs laissés au Pendjab et au Gandhara par Alexandre, le roi gréco-bouddhiste Ménandre (Milinda), ainsi que la découverte à Pompéi d'une statue du Bouddha (ou de Mahavira ?) les premiers contacts entre l'Occident chrétien, l'Inde et l'Asie centrale et orientale sont également très anciens. D'après Frédéric Lenoir (La rencontre du bouddhisme et de l'Occident, Albin Michel, 2001) le christianisme fut dès ses origines informé – fût-ce incomplètement – de la philosophie du Bouddha. Dès le 2 e siècle, Clément d'Alexandrie mentionne un Boutta dans ses Stromata (220 EC), et le théologien Origène aurait été – ainsi que Plotin – disciples du bouddhiste indien Amonios Sakkas.

Le débat entre partisans des affinités profondes entre bouddhisme et christianisme et ceux qui au contraire ne voulaient voir que leur irréductible différence ne date pas d'hier. Renan (Lenoir, p. 35) était persuadé que les gnostiques des 2e – 4e siècles se partageaient entre partisans de la libération par l'amour et l'oubli de soi (chrétiens) et ceux préférant la libération par la connaissance et l'intelligence de l'inexistence du "soi" et l'ascèse (bouddhisants). L'Atlas historique Stock (éd. 1968) voit dans l' "unification des Eglises primitives catholiques" le résultat de leur émergence et différenciation d'un milieu gnostique où ces deux courants se mêlaient.

Au 9 e siècle les Géorgiens célèbrent la mémoire du Bouddha sous le nom de Saint Iodasaf qui deviendra Saint Josaphat en Occident dès le 11 e siècle avant d'être inscrit au martyrologue catholique en 1583. Au 13 e siècle les franciscains Jean de Monte Corvino et Jean de Marignolli font l'éloge du mode de vie des moines bouddhistes (Lenoir, p. 55). Le jésuite Cosme de Torrès est impressionné par la dialectique des moines zen (Lenoir, p. 63).

Mais c'est surtout à partir de la redécouverte du bouddhisme par les Occidentaux du 17 e au 19e siècle que le débat prend des proportions qu'il conserve encore de nos jours (Lenoir, pp. 97-115).
Fénelon, évêque catholique, et ses disciples quiétistes sont accusés de bouddhisme.

Au 18e les philosophes des Lumières (Diderot, Voltaire, Pierre Bayle, etc.) tentent d'enrôler le bouddhisme dans lequel ils voient une religion rationnelle et athée, ou panthéiste. Pierre Bayle qualifie le juif hétérodoxe Spinoza – élogieusement mais abusivement - de bouddhiste.

Au 19 e siècle, suite à la traduction de textes du pâli, du sanscrit, du tibétain, du chinois et du japonais, le débat rebondit. Chrétiens et libéraux athées ou agnostiques continuent à se disputer à propos du théisme ou de l'athéisme bouddhiste.

Parmi ceux qui s'intéressent à la question citons Hegel et Schopenhauer. Parmi les lecteurs de ce dernier : Freud, Kierkegaard, Bergson, Wittgenstein, Maupassant, Tolstoï, Kafka, Mann, Proust, Camus, Céline, Borges, Wagner, Mahler, Schönberg, Einstein, Chaplin ...

En France, les partisans laïques du bouddhisme sont : Michelet, Victor Cousin, le géographe anarchiste Elisé Reclus, Proudhon, Jules Ferry, Auguste Comte.

Dans le monde anglo-saxon : Emerson aux USA, en Grande-Bretagne Max Müller – qui pose un bouddhisme authentique pur de toute contamination religieuse (ce que Serge-Christophe Kolm appelera plus tard "bouddhisme profond"), Rhys Davids, le colonel Olcott croient en un noyau rationaliste du bouddhisme.

Parmi les laïques gardant une référence chrétienne : Renan qui parle du "Christ athée de l'Inde" (Lenoir, p. 154), Edgard Quinet et son "Bouddha "grand Christ du Vide", Alfred de Vigny qui préfère la maitri bouddhiste à la charité chrétienne, tandis que le britannique Edwin Arnold (The Light of Asia) voit dans Bouddha un "Christ d'Orient".

Certains passent de l'intérêt à l'hostilité. Pour Nietszche ce sont les parentés entre bouddhisme et christianisme qui motivent ce retournement. Pour Victor Cousin et Bathélemy Saint-Hilaire ce sont leurs différences.

Parmi les adversaires catholiques, un des plus virulents sera Ozanam qui parle de menace panthéiste. Les chrétiens libéraux par contre sont moins inquiets. Hippolite Taine , perçoit surtout une communauté de valeurs. Lamennais (1829) est frappé par la "conformité merveilleuse" du bouddhisme avec les traditions chrétiennes. Félix Nève (1853) parle "du seul adversaire moral que la civilisation occidentale trouvera en Orient" (Lenoir, p. 115) et pour Guardini au 20e siècle "Bouddha est le dernier génie religieux avec lequel le christianisme aura à s'expliquer".

En 1834 Notovitch est à l'origine de la première hypothèse relative à un voyage de Jésus en Inde cependant que Adolf Hilgenfeld émet celle de contacts entre bouddhistes et juifs esséniens à Alexandrie. Mais est-il nécessaire de postuler un déplacement physique du Nazaréen en Inde ou au Cachemire pour expliquer les thématiques communes entre les deux mouvements, alors que les rapports commerciaux et autres entre l'Inde et le Moyen-Orient sont avérés aux alentours des débuts de l'ère chrétienne et que le centre principal de ces rapports, Alexandrie, se trouve à moins de mille kilomètres de Jérusalem ? 

Daisaku Ikeda, président de l'association bouddhiste japonaise Soka Gakkai (1977) , croit que le bouddhisme est à l'origine de la civilisation occidentale et du christianisme (Lenoir p. 36).

La fin du 19 e voit l'efflorescence de courants esotériques mystico-christiano-bouddhiste, la Société théosophique de Helena Blavatsky du Colonel Olcott, Annie Besant, l'Ordre de la Rose-Croix, la Grande Loge blanche, le spiritisme d'Allan Kardec, partisans d'un évolutionnisme sans régression possible – alors que pour les bouddhistes la régression de qui n'a pas atteint le stade de sotâpanna (entrée dans le courant) est toujours possible.

Une chose semble certaine : un débat aussi ancien et ayant mobilisé autant d'énergie ne serait pas possible s'il n'existait entre les deux mouvements aucune affinité.

Le christianisme moderne re-prendrait-il  des caractéristiques bouddhistes ?

Bien qu'elle semble répondre à l'invective de Nietzsche "Dieu est mort, rien n'est vrai, tout est permis", c'est dans le protestantisme libéral allemand et anglo-saxon que se développe à partir de l'humanisme athée de Feuerbach (L'Essence du christianisme, 1941) la théologie dite de la "mort de Dieu". L'Homme au sortir de l'enfance réaliserait que certaines des qualités qu'il attribue à "Dieu" ne serait que la projection des mêmes qualités en lui-même, telles qu'incarnée dans l'image du Christ, illustrant ce que que l'homme a de meilleur, de plus noble, de plus peur et de plus généreux. Il peut dès lors se passer de Dieu et saisir que "l'athéisme est le secret de la religion elle-même" (Lenoir, p. 162). "Le bouddhisme est dès lors mis en avant ... comme modèle d'humanisme sans Dieu" (ibidem). C'est dans le prolongement de ces prémisses que s'inscrivent une grande partie de la théologie protestante ultérieure où s'illustrent entre autre Gabriel Vahanian en France (La mort de Dieu, 1957) et William Hamilton aux USA, ainsi que Altizer, Bonhoeffer, Cox, Van Buren et d'autres. Reste l'attachement au Christ comme maître spirituel, modèle et objet de vénération, fonction que le Bouddha remplit aussi pour les bouddhistes théravada. En France le romancier catholique Bernanos fut sans doute aussi influencé par ce courant.

Plutôt que du bouddhisme ce sont de différents polythéismes que rapprochent le courant de recherche qui va de James Frazer à Eugen Drewermann en passant par Franz Cumont, entre autres. Dans De la naissance des dieux à la naissance du Christ (Ed. Du Seuil, 1992, traduit de Dein Name ist wie der Gesmack des Leben, 1986) le théologien et psychanalyste allemand Eugen Drewerman remet en évidence – James Frazer l'avait déjà fait dans son fameux Golden Bough2- que le Christ n'est qu'un, le dernier, de ces dieux de la Méditerranée orientale – qui meurent, ressuscitent (p. 29) et dont le culte est lié aux cycle des saisons ainsi qu'à la consommation de pain et de vin. Voir aussi à ce sujet Franz Cumont, Les mystères de Mithra et The Oriental Religions in Roman Paganism. Dover Publications, Inc. New York, 1956.

Le Christ fut-il d'abord comme après lui Paul de Tarse, un nationaliste juif ? S'il nie en effet la distinction entre Juifs et Samaritains (parabole du Bon Samaritain) lorsqu'une Grecque ou Syro-Phénicienne demande son aide, sa première réaction est de la refuser car "Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues de la maison d'Israël" (Mt 15, 21-28 ; Marc 7, 24-30). C'est sur son insistance seulement qu'il accepte de faire un miracle en sa faveur.

Cependant, comme le dit Jean Soler (L'invention du monothéisme, p. 184) "Jésus et ses disciples ont fait leur deuil très tôt des aspirations héritée des ancêtres : être 'à la tête et non à la queue de toutes les nations', 'toujours en haut et jamais en bas' (Deut., 28, 13) comme Iahve en avait fait la promesse" pour aboutir à la déclaration "Mon royaume n'est pas de ce monde" (Jean 18, 33-36).

Le christianisme synthèse du monothéisme juif et des polythéismes d'Asie orientale ?

Même si  le christianisme n'est au départ qu'un judaïsme dénationalisé, "un siècle après Jésus, le christianisme n'est plus une secte juive, c'est une nouvelle religion orientale (comme le culte de Mithra, d'Isis ou de Cybèle) détachée du peuple juif" (Jean Soler, Idem, p. 204).

Sur ce sujet et la réponse qu'apporte le christianisme à certaines apories anthropomorphiques d'un monothéisme prétendûment radical citons à nouveau et commentons Jean Soler (Idem) :

p. 127 : "L'association du Dieu unique (masculin) et des fils d'Israël ( les mâles du peuple) revient à nier (refuser) la dualité des sexes, qui est ce par quoi les hommes s'apparentent aux bêtes." ... "dénégation de l'animalité de l'homme – que l'on dit créé "à l'image d'Elohim (Gen, 1, 27)".

Si Dieu est masculin, il a donc bien des caractéristiques humaines, anthropomorphique. 

p. 129 : "Les Grecs ralliés au monothéisme ... ont été les premiers à vénérer Marie ... dont la tradition chrétienne rapporte ... qu'elle a fini ses jours à Ephèse ... où se trouvait le temple d'Artémis ... (qui avait supplanté elle-même, sur ce site, la déesse-mère Cybèle)."


.... p. 131 "Le 'peuple des chrétiens' s'est accommodé fort bien de la virginité ... de Marie, pourvu qu'il puisse lui adresser des prières ... Le génie du christianisme a été de réintégrer le féminin dans l'Un et de donner aux fidèles les mêmes possibilités plurielles de relation avec le monde divin que le polythéisme en comportait. Ainsi, selon son âge, son sexe et les circonstances de la vie, on peut se tourner vers Dieu le Père, ou vers Dieu le Fils ... ou vers le 'petit Jésus', et aussi vers Marie, mère de Dieu, ou vers la Vierge Marie, ou encore vers l'épouse irréprochable de Joseph. Les croyants ont à leur disposition l'éventail des rapports familiaux de base, comme il en était avec les dieux de l'Olympe."  

L'expansion du monothéisme en dehors de l'aire sémitique n'aurait été possible que par une "polythéisation" implicite que lui fit subir le christianisme.  

L'hypothèse qui me paraît la plus vraisemblable est la suivante. Beaucoup ont souligné la parenté de la cosmologie, la métaphysique et de l'épistémologie qui forment le fond de certains présocratiques grecs, des écoles de Démocrite et Epicure (épicurisme), du stoïcisme voire du cynisme, puis des traditions humanistes, laïques, positivistes, libérales et matérialiste qui leur succédèrent après la Renaissance, avec le bouddhisme théravada. J'ai personnellement longtemps considéré – un peu abusivement - que le bouddhisme était aux systèmes religieux et philosophiques de l'Inde ancienne ce que l'épicurisme fut aux croyances et philosophies de la Grèce. Le Bouddha comme Epicure n'accorde d'existence aux dieux que mentale. Ce sont pour eux des produits de l'esprit humain. Et leur fonction est uniquement thérapeutique.

Mais une des caractéristiques de sa moralité le rapproche en même temps de l'épicurisme - qui recommandait une sympathie universelle - et du christianisme où l'amour du prochain aboutit à la charité, même si les premiers bénéficiaires en étaient les chrétiens. Si le Bouddha ne prêche pas l'amour du prochain, il fonde sa morale sur l'empathie :

Tout le monde craint le bâton
Chacun  redoute la mort
Si on peut se mettre à la place d'autrui
On ne devrait ni battre ni tuer aucun être vivant
(Dhammapada, 129)  

Avec l'évolution qui mena le bouddhisme indien au scepticisme de Nagarjuna, à l'idéalisme des Yogachara et à la religiosité de l'amidisme, le bouddhisme mahayana semble par contre prendre des caractéristiques qui le rapprochent du christianisme :

  • altruisme : la compassion l'emporte sur l'ascèse menant à la libération individuelle (nirvâna pour soi)
  • salut par la dévotion à une entité éternelle (buddhâtâ) objet de dévotion sous les figures des "dhyani buddhas" illustrant les qualités de cette entité : Vairocana (enseignement), Amitabha (bienveillance, compassion), Akshobya (imperturbabilité), Ratnasambhava (générosité) et Amoghasiddhi (invincibilité). Cette bouddhéité, ce Bouddha  transcendant, présentent certains des traits du Dieu éternel, omniprésent et omnipotent des monothéismes. C'est d'ailleurs ce point de la théologie bouddhiste qui justifie que les bouddhistes vivant dans les pays musulmans d'Asie du Sud – Malaisie, Indonésie – y bénéficient de la tolérance et de la protection de l'état musulman
  • irréalité essentielle du monde physique

Si cette hypothèse était exacte, le bouddhisme serait, paradoxalement, intimement lié aux deux courants antagonistes, athée/agnostique d'une part, théiste, idéaliste et matérialiste, laïque et religieux d'autre part, qui structurent les traditions philosophiques et religieuses de l'Occident.
Le bouddhisme d'une part et non seulement certaines philosophies grecques anciennes mais aussi le christianisme d'autre part auraient ainsi communiqué par une multitudes de canaux souterrains.

Un lieu illustre en Inde ces affinités souterraines profondes entre le polythéisme indien, le bouddhisme et le christianisme. Il s'agit du Centre de méditation Bodhizendo situé à une quinzaine de kilomètres de Kodaikanal au Tamil Nadu. Ce centre a été fondé et est dirigé par un jésuite indien, le Père Ama, jésuite de plein droit ainsi qu'ayant reçu l'initiation d'un lignage zen japonais. Le Père Ama est complètement jésuite et complètement zen. Sur la question d'une "vie après la mort" il garde un "noble silence". Bodhizendo reçoit de manière régulière des retraitants hindous, parsis, chrétiens, bouddhistes, voire musulmans, de toutes nationalités : indiens, asiatiques ou occidentaux. Ces retraites sont des retraites zen classiques – plusieurs heures de zazen par jour, obligatoires – mais une messe à laquelle l'assistance est facultative est célébrée les dimanches. Le site de Bodhizendo est :

www.bodhizendo.org








1 Alors que le theravada évoque surtout les philosophies grecques pré-chrétiennes : épicurienne, stoïcienne voire sceptiques ou même cynique.

2 Edition en ligne du Golden Bough : http://www.sacred-texts.com/pag/frazer/

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